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Origine du nom de la Commune
Saint Georges de Fontanet en 1095 (Aux Fontanets on a trouvé des vestiges gallo-romains, une épidémie aurait éradiqué la population et provoqué le déplacement du bourg).
Saint Georges Terre aux Feuilles en 1402.
Saint Georges les Landes en 1524 (Il existait d'importants communaux en landes sur la Commune, lors de la confection du cadastre de 1836, un dixième de la commune était en communaux, un quart en bois, landes, bruyères).
Histoire
Les indices d'occupation les plus anciens recensés sur cette commune remontent à l'Antiquité, des vestiges gallo-romains auraient été repérés dans un champ dit “des Fontenay”, proche du lieu-dit “Les Pigeonnières”.
Le cimetière actuel correspond à l'emplacement d'une nécropole gallo-romaine ((du grec necros et polis : Cité des morts) espace funéraire toujours aménagé extra-muros, à l'extérieur des murs de la cité comme l'exige la loi romaine, pour des questions d'hygiène mais aussi pour la séparer de l'espace des vivants).
L'époque médiévale semble caractérisée principalement par l'édification de l'église dans le bourg actuel, ainsi que, selon la carte archéologique d'un autre édifice religieux au lieu-dit Les Pigeonnières. Au nord de la commune, un château est édifié au lieu-dit Puy-Laurent, faisant aujourd'hui partie de la commune des Grands Chézeaux.
En 1836, au moment où a été établi le cadastre, la commune comptait 1 953 hectares, elle en a aujourd'hui 1 621, une partie de la commune a été attribuée à la Commune des Grands-Chézeaux (Puy Chaffrat, La Clidière, La Loge, Puy Laurent, Les Landes) en conformité de la loi du 9 août 1847 (visible sur l'ancien cadastre).
Il existait un moulin à Puylaurent, une carrière de quartz à empierrer les routes à Plantedit, le Bois Pachot dut accueillir des Forges car on y a trouvé des scories.
Au début du XXème siècle 36 % de la superficie de la commune étaient en "chaumes, bruyères et roches", aujourd'hui 86 % de la superficie agricole utilisée est en herbe.
Au début du XXème siècle, Saint Georges les Landes tenait jusqu'à dix foires par an, elles ont disparu avec la première guerre mondiale.
La commune a fourni, depuis le XVIIème siècle, un fort contingent d'ouvriers migrants, sabotiers, charrons et surtout paveurs. En 1901, la commune de Saint Georges les Landes comptait 70 paveurs migrants soit plus de 10 % de la population.
Source Monographie du canton de St Sulpice les Feuilles, 1961